Moonlight Academy
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 ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui]

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Christal Muller

Christal Muller


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♪♫I'm back, my love♪♫[Pv]
- Michael James

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MessageSujet: ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui]   ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui] Icon_minitimeDim 5 Fév - 23:57
    Je suis de retour..?
    J’étais partie..?
    Pourquoi?

    Ce que je me rappelais c’était une impression de tomber. Tomber dans un puits, tomber dans l’océan, dans l’eau. Je ne pouvais pas nager vers l’extérieur pour respirer. J’avais l’étrange sensation qu’on m’attirait vers le fond. Je pouvais bien tenter d’étirer ma main, mais rien. Il n’y avait personne pour m’aider dans cette impression. Je tombais, tombais... Je tombais dans la noirceur. Je tombais dans l’obscurité que même si tu ouvrais les yeux, tu ne voyais rien que du noir. Je ne voyais pas mes mains ni le bout de mon nez et je verrai sans doute plus l’homme que j’avais demandé de ressusciter. Peut-être que je le verrai même plus qui sait?

    Tomber, tomber de très haut ou de très bas. Tu tombais toujours. La seule différence s’est l’intensité de la douleur quand tu vas atteindre une surface rigide ou non. Tomber m’éloignant de la lumière qui était un sourire fabuleux, des yeux rouge éclatants et une odeur de fumer cigarette. Ce jeune homme que j’avais rencontré autre fois. Ce jeune homme qui avait de la difficulté avec sa vie. Difficulté dans son estime de soi. Difficulté avec ses émotions, comme la mode des émos. Il avait terriblement de la misère car il avait beaucoup sur les épaules. C’était de cette façon que je l’avais rencontré. Il en avait beaucoup trop et il devait se défouler quelque part. Rencontré dans une tristesse. Dans un désarrois qui me chagrinait même dans la noirceur des profondeurs. Il était le seul à me comprendre et j’étais quasi l’unique à le comprendre.

    Michael James. Un jeune homme de dix-sept ans qui fumait comme une cheminée. Il écrivait beaucoup dans ses cahiers pour écrire quoi en réalité? Il racontait quoi? Il ne pouvait pas écrire sa vie car après tout, il la connaissait. Écrivait-il sa culpabilisation? Écrivait-il ses souffrances? Une fois, j’aimerais ça prendre possession de ce cahier qui avait l’air si précieux à ses yeux. Un jeune homme qui était aussi le chef de l’escouade anti-snob et qui faisait malgré tout beaucoup d’argent pour ainsi commencer vendre des choses illégalement et ça par un moyen que personne ne le savait. Un jeune homme qui avait les cheveux blancs comme la neige et les yeux rouges comme le sang. Un albinos qui avait des sentiments et qui avait besoin d’aimé. Tout comme moi...

    Tout comme moi...

    Christal Muller. Une adolescente qui a été violée auparavant à cause de son ex petit copain, qui était son professeur d’art dramatique, avait un grand manque de confiance en soi. Elle était une Barbie avec ses cheveux d’un blond éclatant et de ses yeux rouges fades. Rouge mort, sans aucune émotion. Cependant, elle n’existait pu. Elle n’existait pu cette fille qui à tout fait pour être avec un jeune homme qui aimerait pour elle et non pour son corps. Elle n’existait pu, cette fille qui voulait se faire aimer également et qui avait demandé à un fou de ramener lui qui faisait battre son cœur. Elle l’avait fait... Mais ça lui a donné quoi?

    Strictement rien, car elle avait disparu.

    Disparu pour revenir par la suite. J’étais revenue ne sachant quoi penser. J’étais affolée du fait que je ne me ressemblais pas. Que j’avais l’impression que j’étais habitée comme si j’étais hantée. Je m’étais réveillée en pleine nuit dans la forêt avec ses quelques changement qui s’étaient fait sans même que je m’en rends compte.

    Même si j’étais consciente, je me rappel que très peu de chose.

    Ce que je me souvenais c’était quand je m’étais réveillée dans la forêt en pleine nuit. Je m’étais réveillée comme si je m’étais couchée ici au départ alors que c’était faux. Je ne m’étais pas rendue compte qu’en réalité l’académie avait changé et que moi aussi. Je m’étais rendue à ma chambre en marchant tranquillement en me tenant mon oeil gauche qui me chauffait terriblement. Je me rendais dans ma chambre pour aller dans ma salle de bain. Regarder... C’était ce que je faisais. Une apparence comme avant, mais avec un goût strictement différent et avec une différence que personne n’allait savoir ni voir. J’étais terrorisée, terrifiée du fait que j’étais partie à quelque part et que je me souvienne de rien. Regardant les calendriers, regardant la date que nous étions. La drogue du viole était loin dans mon esprit, je le retirais même des possibilité. Cependant, je me sentais encore plus amnésique.

    Arrachant un tissu des vêtements que je n’aimais désormais plus. Prenant ce tissu déchiré pour cacher cet œil qui me dégoutait et que je croyais maléfique. Puis... Écrire une lettre s‘était sûrement devenue plus à mode. C‘était plus la mode non plus. Une chance que j‘ai mon portable téléphonique. Je lui écrivais un message pendant que j‘étais devant la porte que j‘appréciais. Caressant la gravure d’une main tremblante, j’allais au point de rendez-vous...

    Attendre telle une demoiselle qui attendait son marin.

    Attendre sur la plage en tentant de savoir ce qui s’était passé. J’espérais beaucoup qu’on me rejoigne. Espérant qu’il allait reconnaitre la demoiselle aux cheveux blonds et court aux épaules. Portant une jupe noir dans ce temps pareil et une camisole décolletée également sombre. Gothique dites-vous? Non seulement un nouveau goût vestimentaire qui changerai avec le temps qui sait?

    « Join me at the beach.
    Chri ~»
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Michael James
+ One thousand pages of erased text +
Michael James


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- Lucas Von Cenderella -
Turn Loose The Mermaids

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MessageSujet: Re: ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui]   ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui] Icon_minitimeMar 14 Fév - 1:00
«Dans la paume blanche
Du bien-aimé a coulé une unique goutte
Un saphir»

Revenu de cette affreuse soirée avec Lucas, alors qu'il pleurait un monde et une femme, Michael avait beaucoup fumé, et beaucoup écrit, avant de finalement s'endormir car ses yeux n'en pouvaient plus de demeurer ouverts. Endormi tout habillé, avec cette horrible odeur de nicotine tout autour de lui, ses longs cheveux blancs encadrant son fin visage. Son épée de Damoclès dissimulée aux yeux du monde, il paraissait aussi vulnérable que n'importe quel adolescent, un enfant ayant à peine quitté son nid, pas encore prêt à cogner aux portes du monde adulte. Il n'avait pas dormi longtemps. Son cellulaire avait brusquement sonné, vibrant du même coup, achevant de le réveiller totalement. L'albinos lutta un instant pour reprendre ses esprits, pestant contre l'idiot qui osait le texter au beau milieu de la nuit. Autrefois, il n'y avait que Zake pour faire un truc pareil. Trop accroc à l'alcool, si elle décidait qu'elle en voulait maintenant, c'était MAINTENANT. Mais la jeune fille avait disparu, et avec elle les textos beaucoup trop harcelants la nuit. D'ailleurs, plus personne de vivant ne possédait son numéro de cellulaire... Malgré tout, dévoré par la curiosité, Michael quitta son lit et s'approcha de la table de nuit, où il avait laissé son téléphone. Il s'en empara... et son coeur ne fit qu'un bond avant de devenir marbre dans sa poitrine, comme s'il avait oublié de battre, de faire circuler son sang, privant son cerveau de sa possibilité de fonctionner, c'était impossible, impossible, impossible...

« Join me at the beach.
Chri ~»

Impossible.
C'était une mauvaise blague, sûrement de Lucas. Étant colocataires, celui-ci avait probablement trouvé le cellulaire de l'ex-petite amie de Michael et avait décidé de faire une farce dégueulasse comme lui seul en avait le secret. De nouveau, l'albinos sentit les larmes lui brûler les yeux, et il s'alluma immédiatement une nouvelle cigarette, incapable de faire autrement. Son stupide coeur refusait de se remettre en marche, tout comme le temps qui semblait le narguer alors qu'il fixait ces quelques mots encore et encore. Il refusait de se rendre à la plage, et de donner la satisfaction au prostitué d'avoir une fois de plus su planter une cruelle flèche dans son coeur. Mais il avait si peur. Et si...? Et si, véritablement, son doux ange n'était pas mort? S'il l'attendait là-bas, comme un miracle, non, plus beau encore qu'un miracle, avec ses longs cheveux et son unique oeil splendide? Et si, dans son entêtement, il ratait une telle chose...? Peut-être était-elle venue tout lui expliquer. Lui dire au revoir. S'excuser. De toutes ces choses, il aurait bien besoin.

«Ayant frôlé le réconfort
Venue au monde dans la nuit
La goutte pure
Deviendra lumière»

Michael hésita une poignée de secondes supplémentaires, puis sauta brusquement sur ses pieds. Il s'empara d'un manteau de cuir, jeta sa cigarette par terre en l'écrasant nonchalamment, s'empara de son bandeau qu'il ne portait plus depuis longtemps déjà et quitta sa chambre en courant. Il dévala les escaliers jusqu'au premier étage, défonça la porte d'entrée malgré le fait qu'il entendait derrière lui le Surveillant crier. Il se retourna un instant pour hurler:

- LA FERME! Christal est revenue...!

Puis il continua. Les poumons en feu, avec l'impression qu'il allait exploser de bonheur, mais avec la crainte omniprésente que tout cela ne soit qu'une horrible plaisanterie, il continua, faillit se casser la figure en descendant la côte qui menait à la plage. Déjà, il distinguait au loin une frêle silhouette, et devinait une longue chevelure dorée. Les larmes détrempaient son visage, ses vêtements, mais pour rien au monde il ne se serait arrêté. Pour rien au monde il n'aurait raté un tel bonheur. Arrivant finalement à la hauteur de l'écume salée, il vit que sa douce était enfoncée jusqu'aux mollets dans l'eau de mer.

- Christal... pleura-t-il doucement, aveuglé par ses propres sanglots, ivre de bonheur et de soulagement.
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Christal Muller

Christal Muller


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MessageSujet: Re: ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui]   ♪ I'm back, my love ♪ [Pv Méchoui] Icon_minitimeMer 15 Fév - 1:40
    De cette belle nuit de minuit. Cette belle lueur que la lune donnait à l’océan qui brillait de mille feu. Une lumière lunaire qui reflétait sur l’eau qui nous donnait une petite brime de luminosité pour voir où nous allons. Près de la plage, près de la rive, je regardais la grande étendue d’une nervosité, de peur qu’on ne vienne pas et qu’on me rejette car après tout, j’étais sensée être disparue dans ce vaste monde. Abandonnant tout le monde même Michael. Je les avais abandonné sans même le vouloir. C’était comme si on m’avait kidnappé et que j’étais revenue me laissant dormir dans la forêt, me réveillant en me posant des questions qu’est-ce que j’avais pu faire pour arriver là? Comment j’avais atterri là bas? Je n’avais rien fait à part de chercher les preuves au sujet de la résurrection de mon Albinos. Voilà, que j’avais été victime d’une disparition et on n’avait pas osé me chercher. Peut-être et je ne le savais pas.

    Je regardais l’océan qui voguait à ses occupations pendant que moi, j’attendais patiemment en écoutant la musique de la nature endormie. Je me posais des questions pendant que le vent passait dans mes cheveux pour les entremêler un peu plus. Je me posais des questions si Michael avait envie de me revoir... S’il m’aimait encore... S’il ne m’avait pas oublié malgré le temps que j’avais disparu. Le cœur me serrait un peu, j’avais peur qu’il m’ait oublié ou qu’il ne m’aime plus. Moi, qui s’était acharné pour qu’il me voit que moi. J’avais fait beaucoup d’effort pour me rendre à ce point... D’avoir un titre de copine à ses côtés. Cependant j’avais l’impression qu’il ne me désirait pu, j’avais l’impression qu’il m’avait oublié. Ça faisait quand même une dizaine de minutes et invraisemblablement quand on recevait un message d’une personne que vous tenez beaucoup, vous sautez sur l’occasion même si ça paraissait à une mauvaise blague...Et s’il était si habitué qu’il a pris ça pour une blague et qui ne viendrait jamais?

    Je ne pourrais pas le supporter.

    Pourtant, je ne baissais pas les bras pour autant, mais je n’osais pas retourner à l’école comme si rien c’était passé. Ce n’était pas mon genre de revenir du jour au lendemain et de dire que finalement, je passais une grosse crise au point de m’avoir isolé et d’avoir refusé toute civilisation. Non ce n’était pas mon genre et d’ailleurs j’irais doucement donnant ma présence au Surveillant qui allait me mettre en retenue pour le restant de mes jours. Puis si Michael venait se soit ça allait grandement m’aider, mais s’il ne venait pas, j’allais graduellement et peut-être rendre visite à Miche de pain pour dire que finalement j’étais de retour.

    S’il venait on s’entendait à ce sujet.

    Un message texte d’un portable à l’autre ça ne voulait rien signifier. C’était seulement un objet qui écrivait ce que tu venais juste d’écrire. Je tenais le mien dans mes mains contre mon coeur pendant que je retirais mes souliers pour aller toucher l’eau d’un orteil pour déterminé si c’était froid ou non. Le touchant un peu avant de mettre mon pied en entier et d’avoir des frissons qui montaient tout le long de mon corps. J’attendais patiemment. Au pire, je recevrais un message texte pour dire qu’il n’avait pas été envoyé ou il ne viendrait pas.

    Cependant non, j’entendais des pas se précipiter et s’arrêter derrière moi. J’entendais une voix virile que je fermais automatiquement mes yeux malgré que l’un de mes yeux était caché. Une voix remplie de tristesse, non pas rien que cela. Je sentais sa peine d’avoir été abandonné. Je sentais qu’il avait été seul et que c’était difficile malgré lui, mais cette voix était aussi remplie de joie. À mon prénom que j’avais entendu je me retournais la tête comme si je n’avais pas deviné la personne qui était présente à cette plage avec moi. Je le regardais un instant et plus fort que moi, je commençais à pleurer de mon oeil qui me permettait de voir. Je souriais... Rigolais. Une grande joie m’enviait alors qu’une partie de moi riait de ces retrouvailles. Quoique cette partie de moi, je sentais que ce n’était pas mienne.

    « Michael...» soufflais-je doucement rempli de joie tout en pleurant comme lui.

    Gardant soigneusement mon cellulaire dans mes mains, je commençais à foncer sur lui. Foncer sur ce jeune homme qui me plaisait. J’augmentais rapidement ma vitesse pour aller près de lui et de sentir son odeur mélangée à la nicotine que je fumais autrefois. Maintenant ce autrefois... Arriverai sans doute quand je recommencerai à y toucher.

    Augmentant ma vitesse pour aller dans ses bras. C’était plus fort que moi, j’avais tendu les bras à la dernière minute pour les mettre autour de son cou et caresser ses cheveux en pleurant de joie. Je l’avais retrouvé. J’avais finalement retrouvé celui qui faisait battre mon cœur d’adolescente, lui, ce wanna be bad boy.

    « I‘m sorry! Désolée de t‘avoir abandonné..! Désolée! Je t‘aime, je t‘aime tellement!»

    À des retrouvailles, on enlaçait les personnes, on pleurait de joie, on se remémorait des souvenirs. Il était toujours aussi beau. Je sentais mon cœur qui désirait sortir de ma poitrine pour aller le rejoindre. Il sentait terriblement bon même s’il empestait fort la nicotine. Peut-être s’était-il noyé dans sa souffrance en fumant beaucoup qui sait? Pour l’instant, je ne voulais qu’une chose qu’il me tienne dans ses bras et qu‘il dise... Qu’il m’aime enfin, car dans mes souvenirs il ne l’avait pas encore dit
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